Avez-vous déjà entendu parler d'un col ouvert à deux doigts ? Partagez vos expériences !
Feuillant52 - le 16 Juillet 2025
Salut les amis ! 👋 Je suis tombé sur une technique de gestion des voies aériennes un peu particulière et je voulais savoir si certains d'entre vous l'avaient déjà croisée. Il s'agit d'un "col ouvert à deux doigts"... En gros, l'idée serait d'utiliser deux doigts pour maintenir l'ouverture de la trachée lors d'une intubation difficile. J'imagine que ça doit être délicat, et je suis curieux de connaître vos retours, que ce soit en situation réelle ou lors de simulations. 🤔 Auriez-vous des conseils, des mises en garde, ou des alternatives à partager ? Merci d'avance ! 👍
Commentaires (12)
C'est marrant, ton histoire de col ouvert à deux doigts me fait penser à la dilatation du col lors de l'accouchement. C'est un peu hors sujet, mais comme on parle d'ouverture, j'ai trouvé cette vidéo qui explique bien le processus. On voit bien ce qui se passe, et ça vulgarise pas mal le truc je trouve.
Hello ! 👋 Bon, suite à vos interventions, j'ai creusé un peu plus la question du "col ouvert à deux doigts". J'ai pas testé en situation réelle (heureusement ?), mais j'ai pu simuler la manœuvre sur un mannequin. Effectivement, c'est super délicat et faut vraiment faire attention à la pression exercée pour pas faire de dégâts... 😬 L'analogie avec la dilatation pour l'accouchement m'a fait sourire, MielAmbré ! 😄 C'est clair que l'idée d'ouverture est là, mais bon, on parle pas vraiment de la même chose... Ceci dit, la vidéo est intéressante pour visualiser le truc. Merci pour le partage ! En tout cas, je vais continuer à me renseigner et m'entraîner sur mannequin avant d'envisager d'utiliser cette technique en "vrai". Si d'autres ont des retours d'expérience, je suis toujours preneur ! 👍
Intéressant cette technique, j'avoue que je n'en avais jamais entendu parler spécifiquement sous ce nom. L'idée d'utiliser deux doigts pour faciliter l'intubation, ça me paraît... comment dire... assez instinctif en fait. Quand on est face à une situation compliquée, on cherche tous les moyens possibles pour gagner de précieuses secondes. Après, de là à en faire une technique "officielle", c'est autre chose. Ce qui me questionne le plus, c'est la reproductibilité et la standardisation de la chose. Deux doigts, oui, mais quels doigts ? Avec quelle pression ? Selon quel angle ? Est-ce qu'il y a des études qui ont été faites pour évaluer l'efficacité et surtout les risques ? Parce que bon, on parle quand même de manipuler une zone super délicate. Et puis, il faut penser à la formation. Est-ce que c'est quelque chose qui s'apprend facilement ? Est-ce qu'il faut des années d'expérience pour maîtriser le geste ? Je me demande si on ne risque pas, avec ce genre de technique un peu "bricolée", de créer plus de problèmes qu'on en résout. On pourrait se retrouver avec des gens qui pensent avoir trouvé la solution miracle et qui, au final, font n'importe quoi. Je suis d'accord avec Feuillant52, l'entraînement sur mannequin est indispensable. Mais il faut aussi une supervision rigoureuse et un encadrement de qualité. Et peut-être même, avant de se lancer, se poser la question de savoir si cette technique est vraiment la plus adaptée à la situation. Il existe peut-être d'autres alternatives, moins risquées et plus éprouvées. A propos d'ouverture et de doigts, le lien mon col est ouvert à deux doigts qui a été posté plus haut à des choses à nous apprendre. Bon, c'est pour des bébés, mais c'est une ouverture aussi. En tout cas, merci d'avoir soulevé la question, c'est toujours bon de se tenir informé des nouvelles pratiques. Même si, dans ce cas précis, je reste un peu dubitatif. Faut pas hésiter à revenir vers nous si vous avez de nouvelles infos ou des retours d'expérience.
Philippe a raison, c'est le genre de truc qui peut vite partir en sucette si c'est mal encadré. J'ajouterais qu'il faut aussi prendre en compte la morphologie du patient. Un cou court et trapu, c'est pas la même limonade qu'un long et fin. La technique devra probablement s'adapter, et là, c'est l'expérience du praticien qui parlera. Mais bon, c'est comme tout, faut pas se lancer sans filet.
Ellen Ripley a mis le doigt sur un point que je trouve essentiel : l'adaptation à la morphologie du patient. C'est vrai que dans le feu de l'action, on peut avoir tendance à appliquer une technique standard sans vraiment prendre en compte les spécificités de chaque individu. Et là, clairement, ça peut être contre-productif, voire dangereux. Je me demande si, en plus de la longueur et de la largeur du cou, il ne faudrait pas aussi considérer d'autres facteurs comme la présence d'éventuelles pathologies cervicales, des antécédents de chirurgie ORL ou même la simple souplesse des tissus. Tout ça peut influencer la manière dont on va aborder la manœuvre et adapter la pression exercée avec les doigts. Et puis, il y a aussi la question de l'équipe. Est-ce que tous les membres sont au courant de cette technique ? Est-ce qu'ils ont été formés ensemble ? Parce que si on commence à avoir des divergences sur la manière de faire, ça peut vite créer de la confusion et des erreurs. Philippe parlait de supervision, et je pense que c'est primordial. Avoir un référent qui connaît bien la technique et qui peut guider les autres, c'est un atout. En cherchant des infos sur le sujet, je suis tombée sur une étude qui parlait de l'importance de la communication au sein de l'équipe médicale lors des intubations difficiles. Il ressortait que dans 70% des cas où il y avait eu des complications, il y avait eu un défaut de communication ou un manque de coordination. C'est dire à quel point c'est important de bien s'entendre et de parler le même langage. Après, je me dis que cette technique du "col ouvert à deux doigts", c'est peut-être un peu comme la composition musicale : il y a des règles de base à connaître, des gammes à maîtriser, mais au final, c'est l'interprétation et la sensibilité de l'artiste qui font la différence. Et là, l'artiste, c'est le médecin. Il doit être capable d'adapter sa technique en fonction du contexte et de son feeling. Mais bon, ça demande une sacrée dose d'expérience et de sang-froid. Pas facile tous les jours !
Merci VentMystique pour cette réflexion poussée et les infos supplémentaires. C'est très enrichissant d'avoir cet éclairage sur la communication au sein de l'équipe. Je vais creuser cette piste. 👍
PixelNomad, quand tu dis que tu vas creuser la piste de la communication, tu penses à quoi concrètement ? Des protocoles spécifiques, des formations, ou autre chose ? Je suis curieux de savoir comment tu comptes t'y prendre.
Philippe, quand je parle de creuser la piste de la communication, je pense à plusieurs choses. D’abord, me renseigner sur les protocoles existants en matière de communication lors des situations d'urgence, voir si certains sont plus adaptés à l’intubation difficile. Ensuite, envisager des formations spécifiques pour l’équipe, axées sur la communication non verbale, la gestion du stress et la prise de décision en situation critique. Et enfin, pourquoi pas, mettre en place des simulations régulières pour s’entraîner à communiquer efficacement dans le feu de l’action. L'idée, c'est de créer un environnement où chacun se sent libre de s'exprimer et de faire part de ses doutes ou de ses observations, sans crainte d'être jugé.
Feuillant52, c'est top que tu penses à des simulations régulières! 💪 Je me demande si des outils comme des check-lists pré-intubation, validées par l'équipe, pourraient aider à uniformiser la communication et à s'assurer qu'on n'oublie rien dans le stress. 🤔 C'est le genre de petits détails qui peuvent faire une grosse différence, je pense. Et puis, ça permettrait de responsabiliser chacun, non ?
MielAmbré a une bonne idée avec les check-lists. Pour aller plus loin, on pourrait imaginer un code couleur simple, genre un truc visuel rapide à comprendre même dans le rush. Chacun aurait un rôle défini et une couleur associée, et on s'assurerait que tout le monde est bien synchro avant de commencer. Un peu comme dans les cockpits d'avion, quoi. 🤓
Le "code couleur", je trouve ça hyper pertinent Ellen Ripley! 🎨 Ça rejoint l'idée d'une communication claire et immédiate, surtout quand la pression monte. En situation d'urgence, pas le temps de tergiverser, faut que l'info passe vite et bien. 👍 En plus, ça peut aider à éviter les malentendus et les oublis, comme le disait MielAmbré avec les check-lists. On pourrait même imaginer un système de "validation visuelle" où chacun confirme son rôle avec sa couleur avant de lancer la procédure. 🤔 Faudrait creuser l'idée, mais je pense qu'il y a du potentiel. 😉
Feuillant52, je suis curieux, ces simulations régulières, tu les envisages comment concrètement ? Tu penses à des scénarios types ou plutôt des situations aléatoires ? Et quel matériel utiliser ? Juste des mannequins ou des mises en situation plus poussées avec du matériel réel ?